Cuma Innov 61 :
les pionniers français

Créée en 1997, la CUMA INNOV 61 compte aujourd’hui plus de 400 adhérents et propose depuis longtemps déjà des prestations complémentaires à une stricte activité agricole. Ainsi, en 2004, la CUMA départementale se lance dans une activité déchiquetage et devient pionnière dans le domaine du bois-énergie dans l’ouest de la France. Une vingtaine d’adhérents investissent alors dans du matériel pour la filière bois (broyeurs, pelleteuses, grappins coupeurs, petits matériels forestiers…). La coopéra-tive fut la première entreprise française à faire confiance à notre parte-naire JENZ en 2004 avec l’achat d’une déchiqueteuse Valormax D421.
Un rendement à la hauteur des attentes.

Embauché deux ans après la création de la CUMA, Sébastien LEVEILLÉ a pu suivre l’évolution et le développement de la CUMA et de son matériel. Ainsi, c’est avec un certain amusement qu’il nous raconte que l’alimentation de la première déchiqueteuse était une alimentation manuelle. L’activité déchiquetage représentait alors environ 200 heures par an. Aujourd’hui cette même activité représente 2/3 des activités de la CUMA de l’Orne et fédère pas moins de 250 adhérents. Pour satisfaire les besoins de tous et pouvoir répondre à une demande grandissante, la coopérative a renouvelé régulièrement son matériel et agrandi son parc machines. Les 1100 heures de déchiquetage effectuées annuellement par la CUMA sont aujourd’hui réalisées par un Valormax D583 nouvelle génération acquis en 2021.

Le parc comprend également un Valormax D561 de 7 ans d’âge, preuve s‘il en fallait une qu’un matériel bien conçu et bien entretenu reste rentable longtemps !

Confort et rentabilité

Lorsque l’on interroge Sébastien LEVEILLÉ sur le dernier arrivé, il reconnaît volontiers à la machine un excellent confort de travail ainsi que des capacités importantes. Le Valormax D583 broie en effet rapidement et en grandes quantités tous types de bois. Cela permet d’atteindre un débit de chantier appréciable. « Nous sommes capables de remplir 2 camions à l’heure, soit un débit de 180 m3/h lors de production de grosses plaquettes, et entre 75 et 80 m3/h lors de production de plaquettes plus petites (G30 à G50). Ce débit est nettement supérieur à celui de notre autre machine. Tout cela avec des plaquettes reconnues de bonne qualité par nos clients » explique Sébastien. Des capacités de broyage atteintes, entre autres, grâce au rotor D1. Un rotor dont la maintenance se veut extrêmement simple. Outre l’affûtage des couteaux qui est externalisé, l’entretien est réalisé directement au sein de la CUMA.

Valoriser tous les bois

Selon son chauffeur, cette machine présente un autre gros atout : sa fendeuse. Proposée en option par Noremat, et installée directement sur le matériel, elle permet de valoriser tous les bois. Les bois trop durs ou trop gros qui étaient auparavant laissés sur le lieu du chantier car impossibles à broyer, sont maintenant débités et valorisés. Aujourd’hui, lorsqu’un chantier est terminé, aucun « déchet » n’est laissé sur place.

La limite de capacité du broyeur est à présent dictée par les capacités de levage de la grue. L’installation de cette fendeuse présente également un atout économique indéniable. Cela permet effectivement de broyer des bois de gros calibres sans consommer trop de carburant. Le tracteur quant à lui ne subit plus de baisse de régime. Autant d’avantages qui limitent l’usure prématurée du matériel et permettent de prolonger sa durée de vie. Disposer d’un matériel fiable et durable semble être un atout plus que jamais important dans une période où l’acheminement des différents composants et pièces est complexe.

L’atout supplémentaire : la fendeuse.

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