Au moment de l’achat du broyeur Noremat D841, c’est l’aspect maniabilité du matériel qui a d’abord été remarqué par M. BONNAVENTURE. Les plateformes d’exploitation forestière sont régulièrement en pleine forêt ou au milieu des champs. Avoir un tracteur attelé à l’avant de la machine offre de plus grandes possibilités de déplacement. Il est régulièrement possible d’intervenir là où des confrères ne peuvent pas se rendre avec des matériels moins maniables. Aujourd’hui, alors que la machine capitalise plus de 330 heures rotor depuis sa mise en route, l’entreprise est satisfaite du broyeur pour des raisons supplémentaires. Jean–Charles MILLOT, ouvrier forestier au sein de l’entreprise, note l’excellent rendement de la machine. Le rotor D1, plus gros et plus large que le rotor de la machine précédente de la société, permet « de mieux broyer et d’accepter tous les morceaux de bois jusqu’à 80 cm de diamètre sur 1,4 mètre de large. Le broyeur régule facilement la matière entrante » nous explique Jean-Charles. Pour lui, la simplicité de la chaîne cinématique assure une fiabilité du broyage, et garantit une bonne qualité de plaquette. Une qualité d’ailleurs confirmée par les clients qui font régulièrement de très bons retours à l’entreprise BONNAVENTURE.
Alors que sur la machine précédente, le changement des couteaux nécessitait deux heures de travail à deux personnes, seulement 15 minutes sont maintenant nécessaires au changement de l’ensemble du jeu de couteaux. Un gain de temps très apprécié par le chauffeur qui effectue dorénavant cet entretien seul. Selon lui, cette rapidité et cette simplicité viennent avant tout de la nouvelle caisse à outils pivotante et du système innovant de cales pour le montage des couteaux. L’écran Easy2 touch est également très apprécié par l’opérateur de la machine. « Il permet une très grande personnalisation des fonctions selon les méthodes de travail de chacun ». Nicolas BONNAVENTURE ajoute que « choisir un broyeur Noremat, c’est également faire le choix d’une proximité. L’agence régionale de Lyon se situe à deux heures de chez nous. En cas de soucis, les techniciens SAV spécialisés dans l’activité valorisation peuvent facilement intervenir. Cela permet de pouvoir reprendre rapidement un chantier en cours ».
Dans de nombreux départements, notamment dans l’Est de la France, les frênes sont touchés par la chalarose, un champignon ravageur qui fait mourir les arbres sur pied. Dans d’autres départements la sécheresse ou d’autres champignons sont les ennemis des arbres. Il n’est donc pas rare au détour d’une route d’observer un voire plusieurs arbres mal en point. Ces arbres malades et fragiles présentent un réel danger pour les automobilistes. À la demande des collectivités, les ETF sont donc sollicitées pour évacuer ces arbres et les valoriser au mieux. Avec l’aval des collectivités, l’intervention se pratique régulièrement sur routes fermées à la circulation pour faciliter l’abattage de ces géants des accotements routiers.
Depuis de nombreuses années, la ville de Gray (Haute-Saône) utilise des plaquettes bois pour le paillage de ses massifs horticoles. Auparavant, les plaquettes étaient commandées en sac chez un grossiste, entrainant de nombreux inconvénients : tarif élevé, plaquettes d’une moindre qualité, origine inconnue… Depuis environ un an M. KESLER, responsable des espaces verts de la ville, a décidé de consommer plus local, bénéficiant ainsi de nombreux avantages. En liaison directe avec le producteur, la ville est en mesure de choisir les essences d’arbres de ses plaquettes (souvent acacia et frêne), évitant ainsi les résineux qui sont plus acides et donc moins bénéfiques pour les plantes. La proximité du dépôt de la ville et de la plateforme de M. BONNAVENTURE (moins de 2 km) a aussi permis de réduire considérablement le coût d’achat de cette matière première. Enfin, les plaquettes viennent souvent de production locale et/ou régionale. Autre avantage : contrairement au paillis minéral (galets, billes d’argile, ardoise…), le paillage végétal est un bon pourvoyeur de matières organiques pour le sol. En effet, tant que la composition du massif n’est pas à modifier, les plaquettes ne sont jamais retirées. Celles-ci se décomposent donc sur le sol, lui apportant ainsi régulièrement de nouveaux nutriments. Un nouvel apport de plaquettes est effectué régulièrement pour que la quantité reste suffisante. Dernier avantage, le paillage naturel est également un excellent économiseur d’eau. Disposé en une couche suffisamment épaisse, celui-ci permet de conserver la fraîcheur du sol et donc de limiter les arrosages.
La plaquette bois excellente litière bovine Avec une demande de paille qui ne cesse d’augmenter et des prix qui s’envolent, de nombreux éleveurs cherchent des produits de substitution pour le paillage de leurs animaux. M. MORO, agriculteur de Haute-Saône, stocke régulièrement des plaquettes bois pour M. BONNAVENTURE. Début 2021, l’exploitant agricole s’est laissé tenter par l’idée d’un paillage bois pour sa vingtaine de veaux. Depuis janvier, 5 à 8 cm de plaquettes de peupliers sont donc disposés sous la paille. Plusieurs avantages ont rapidement été constatés. Alors qu’auparavant le curage de la stabulation devait être fait tous les dix à quinze jours, maintenant, celui-ci est effectué seulement à raison d’une fois par mois. En effet, la fermentation est nettement plus lente avec un paillis composé de bois et de paille. Et ce deuxième avantage n’est pas des moindres. Effectivement, la diminution de la fermentation réduisant le taux d’ammoniac dans l’air, les problèmes respiratoires des animaux ont considérablement diminué. Cette nouvelle technique de paillage pour l’exploitation a donc permis d’économiser considérablement les frais vétérinaires.