Filiale du groupe VEOLIA Propreté, SOMOVAL gère actuellement l’exploitation du centre intégré de traitement des déchets du SMITOM Nord Seine-et-Marne (Syndicat Mixte Intercommunal du Traitement des Ordures Ménagères). Concrètement, cela représente la gestion des déchets de 168 communes adhérentes du nord de la Seine-et-Marne, soit plus de 324 000 habitants.
Le site d’exploitation situé à Monthyon comprend aujourd’hui :
• une unité de valorisation des ordures ménagères permettant l’incinération de 135 000 tonnes de déchets par an.
• un centre de tri des collectes sélectives.
• une plateforme de déchets verts : les 15 000 tonnes par an de végétaux broyés et criblés sur la plateforme sont ensuite valorisées par les agriculteurs du territoire en épandage.
• une plateforme de tri dédiée aux encombrants.
C’est sur cette plateforme qu’opère le broyeur lent Tyron dont la mise en route a été effectuée en février 2020. Le broyage des encombrants, à raison de 10 000 tonnes par an, présente divers avantages pour SOMOVAL. Il s’agit tout d’abord d’une véritable avancée en termes de facilité, le broyage étant auparavant réalisé avec une pelle hydraulique et un grappin. Depuis l’installation du Tyron, la structure gagne aussi en stockage, les encombrants broyés prenant nettement moins de place que des encombrants bruts. Dernier avantage et non des moindres, l’installation du broyeur s’inscrit dans l’amélioration du processus d’incinération des ordures ménagères.
Auparavant, certains encombrants bruts (gros éléments tels que des canapés et des matelas) étaient difficilement incinérables notamment parce qu’ils ne rentraient pas dans les trémies de l’incinérateur. Ceux-ci étaient alors enfouis.
Étant en capacité de broyer de plus gros objets, SOMOVAL a également augmenté sa capacité d’incinération et donc de valorisation. Dans le processus actuel, les ordures ménagères sont mélangées aux objets encombrants broyés (principalement composés de bois). De cette façon, l’incinération des deux intrants est optimisée. En effet la combustion des déchets est meilleure et le pouvoir calorifique plus stable et lissé dans le temps.
La chaleur de l’incinérateur est ensuite récupérée pour faire fonctionner une chaudière. Celle-ci va produire de la vapeur qui alimente une turbine pour générer de l’électricité. Grâce à ce procédé, l’entreprise est autonome en énergie. Le surplus produit est revendu au gestionnaire du réseau électrique local. « Le broyeur stationnaire étant branché sur le réseau électrique de la structure, nous pouvons donc dire qu’il est autonome en électricité. »
explique Monsieur LEHCHIBI, responsable d’exploitation.
UN BROYEUR, DE MULTIPLES QUALITÉS
Avec plus de 700h de broyage lors de la première année de la machine, M. LEHCHIBI est en mesure de nous parler des qualités du Tyron. L’atout premier mis en avant par l’exploitant est la productivité et la performance de la machine. « Avec une capacité de broyage optimale de 37 tonnes par heure et une trémie de grande capacité, il est en mesure de tout broyer ».
Le Tyron est également apprécié pour sa fiabilité et sa robustesse. Une maintenance préventive et un nettoyage régulier sont nécessaires pour éviter l’usure prématurée du matériel et ainsi avoir des coûts de maintenance maitrisés. Cette maintenance régulière est facilitée par une installation du compartiment moteur à hauteur d’homme. Les portes latérales et les grandes ouvertures facilitent également l’accès aux organes du broyeur.
